12/01/2023

Hors-série #1 : Découvrez Noweur, une startup en plein développement basée à Cobalt

Dans cet article, nous vous proposons de découvrir Noweur, une jeune pousse accompagnée par le SPN dans le cadre de son programme d’accélération de startups baptisé Start Innov’. allez, c’est parti !

Fiche d'identité :

Larry Harari, 24 ans, co-fondateur de Noweur & coworker à Cobalt depuis juin 2022.

Larry, peux-tu nous présenter rapidement ton parcours ?

Après avoir vécu en France et en Belgique, je suis arrivé pour des études à Poitiers en 2016 pour faire une licence en Administration Économique et Sociale (AES) à l’Université. J’ai ensuite enchaîné sur une licence en administration publique, et en parallèle j’ai commencé un diplôme d’étudiant entrepreneur à Pépite. 

C’est là que j’ai découvert Cobalt, un peu avant le début de la crise du covid. J’ai été accompagné par la BGE (structure présente à Cobalt), en continuant mon diplôme d’étudiant entrepreneur pendant 1 an. J’ai ensuite fondé Noweur en 2022, en parallèle de mes études en Master de Sociologie.

Pourquoi avoir fondé Noweur ?

Noweur, à la base, c’était une idée de projet tirée de mon expérience en tant que youtubeur. Il y a quelques années, je faisais de la vulgarisation historique sur youtube, avec plusieurs autres vidéastes. Notre objectif, c’était de diffuser de la connaissance sur les vidéos, mais l’algorithme était un peu contre nous. Cela ne nous apportait pas de revenus alors qu’il y avait de plus en plus de demandes de la part du public. Il suffit de voir comment la demande pour la VOD et la culture en ligne ont explosé avec le COVID…

J’ai donc fondé une association de youtubers mais je me suis rendu compte qu’on n’arrivait pas à résoudre certains problèmes dans l’accès du public aux savoirs. Progressivement, j’ai eu pour projet de lancer une plateforme vidéo, qui se voulait culturelle, fiable scientifiquement, agréable à voir, et qui permette de diminuer le temps perdu lors de recherche d’informations sur internet. Et surtout, qui permettait de se divertir ET d’apprendre. Et là, j’ai découvert l’offre de Pépite au sujet du statut d’étudiant-entrepreneur…

Comment on passe de l’idée au projet ?

L’accompagnement de la BGE m’a aidé à structurer mon idée, mais le timing était difficile puisque la crise du covid a débuté. S’en est donc suivie une longue traversée du désert durant cette période, mais en même temps, le début du design pour la plateforme, et une première entrée en contact avec le SPN, qui m’a aidé et guidé, et qui le fait toujours d’ailleurs à travers le programme d’accélération de startups Start Innov’.

Le Fondation de l’Université de Poitiers m’a également proposé une subvention pour que je puisse  développer un prototype, ce qui m’a permis de rentrer dans l’incubateur de la technopole Grand Poitiers. Et c’est à ce moment que j’ai été rejoint par Sidney, le cofondateur de Noweur.

Par la suite, j’ai intégré le programme French Tech Tremplin, ce qui nous a permis d’accéder à un accompagnement, à des bureaux, au réseau du SPN, et des fonds pour le MVP (ndlr : MVP = Minimum Viable Product, soit la version d’un produit qui permet d’obtenir un maximum de retours clients avec un minimum d’effort).

Où en est tu dans le développement de Noweur ?

Aujourd’hui, on a une équipe plus large, aussi bien sur la partie développement, production audiovisuelle que commercial ou RH. On cherche maintenant à se structurer, et pour cela je peux compter sur mon associé et les investisseurs qui nous ont rejoints. 

Comme on est une startup, on a plein de trucs qui se développent, des idées qui maturent, et un développement d’une V1 du produit qui s’est terminé début décembre. Et là, on est déjà sur la conception de la V2 !

Côté projets, on travaille sur le développement de catalogues vidéos et d’une offre B2B pour les universités, qui va s’appeler Noweur Educ.

Quels sont les ups et les downs de ton job ?

Ce que je préfère, c’est constituer et coordonner les équipes. J’aime aussi produire du contenu : j’ai commencé très jeune à faire des productions audiovisuelles, je trouve ça passionnant. 

Aujourd’hui, je m’épanouis totalement dans mon projet. D’un point de vue intellectuel, je trouve cela bien plus challengeant que l’université. Il faut savoir faire de tout : de la gestion, de la compta, des RH, il faut des compétences juridiques… c’est fatigant mais hyper enrichissant ! 

Ce que j’aime le moins, vu que je dépends de mon équipe, c’est d’être éloigné géographiquement de mes collègues. Et je dirais aussi la multiplicité des interlocuteurs sur la partie accompagnement. Comme on a un aspect production et un aspect technique, on est entouré de beaucoup de personnes. On rêverait d’avoir un interlocuteur unique qui connaît tout le monde ! *rires* L’éparpillement des acteurs en Nouvelle-Aquitaine est fatigant !

As-tu une anecdote marquante de ton parcours à nous raconter ?

Oui, il y a 4 ans, j’étais rue Victor Hugo à Poitiers (Rue où se situe Cobalt), avec le cofondateur de Noweur en devenir, à l’époque. On était face à une rangée de très beaux bâtiments, et je lui ai dit “Un jour, on aura nos bureaux dans cette rue”. 

Et donc, la première fois que je l’ai emmené visiter nos nouveaux locaux, à Cobalt, je lui ai rappelé cette anecdote, qui nous a fait beaucoup rire ! Je trouve ça très amusant, et c’est vrai que c’est toujours une fierté de faire visiter l’endroit dans lequel on est installé.

Quels sont tes objectifs d’avenir ?

Professionnellement, ce serait de faire en sorte que Noweur soit disponible dans toutes les universités de France, de Belgique et de Suisse d’ici 3 ans ! Ce serait vraiment génial.

Sur un autre aspect, ce serait d’avoir une équipe stable dans le temps, et d’être entouré de gens passionnés et engagés, qui soient reconnus dans leur travail.

Et d’ici 5 à 10 ans, j’aimerais pouvoir continuer à diriger l’entreprise, en lâchant du lest, déléguer à d’autres personnes, et avoir plus de temps pour ma famille.

Propos recueillis par Marius Besson, apprenti en communication à Cobalt.