Benoit Clément, 41 ans, engineering manager. Coworker à Cobalt depuis août 2022.
À la base, j’ai une formation d’ingénieur informatique. En 2005, j’ai commencé à chercher du travail dans les alentours de Poitiers car ma femme y travaillait, et c’est à ce moment que j’ai trouvé mon premier stage, chez Fenwick-Linde près de Châtellerault.
J’ai enchaîné plusieurs postes dans différentes entreprises internationales, privées ou publiques. J’ai d’ailleurs connu le SPN (NDLR : le réSeau des Professionnels du Numérique) quand les bureaux de l’association étaient situés près de la gare, dans la Tour Toumaï, car les locaux de mon entreprise de l’époque étaient deux étages au dessus.
Quant à ma dernière expérience professionnelle en local, c’était au sein d’une collectivité territoriale.
Opendatasoft, c’est un éditeur de logiciels en SaaS, qui développe un outil qui a pour enjeu de démocratiser l’accès à la donnée. La plateforme permet de récupérer de la data, la transformer, la publier et la valoriser, mais également d’ouvrir des API, d’offrir des outils de data visualisation, des cartes, etc.
La plateforme a été imaginée au départ pour des usages autour de l’ouverture des données (open data). Elle sert donc beaucoup aux collectivités et ministères qui ont l’obligation de publier leurs données. Mais ce qui fonctionne pour le citoyen marche également dans l’entreprise. Nous avons de nombreux cas d’ouverture de données pour l’interne, la publication de tableaux de bord, des cas d’usages de partages avec des partenaires ou de data as a service, par exemple.
Chez Opendatasoft, je manage 3 équipes de développeurs qui conçoivent et développent le produit : je les accompagne, je facilite leur travail, j’essaie d’aligner tout le monde sur les stratégies, les objectifs.
En fait, c’est beaucoup de relations humaines dans un milieu technique … Il faut contourner les points de blocage !
L’entreprise a 10 ans, elle est basée à Paris et a également des bureaux à Nantes. Depuis 2020, il y a beaucoup de télétravailleurs à plein temps, comme moi !
Ce que je préfère, c’est recruter des gens et valoriser ceux qui sont là, que ce soit leur carrière ou leur épanouissement. Ce que je déteste, c’est de devoir en recadrer parfois… Mais ça fait partie du job !
En tant que manager d’une agence, j’ai dû recevoir la visite de la médecine du travail dans les locaux, et lors de l’une de ces visites, j’ai perdu un médecin… *rires* Il a fait le tour des bureaux, il a ouvert une porte de sortie… Et je ne l’ai plus jamais revu ! *rires* Il n’est pas revenu en arrière et je ne l’ai jamais revu depuis…
Je ne sais pas si on peut appeler ça du coworking, mais j’ai pas mal squatté des salles de réunion au SPN à Toumaï *rires*
Même si j’ai beaucoup côtoyé le SPN, et que j’ai fait un peu de “coworking” dans les gares ou dans les espaces “grands voyageurs”, Cobalt est ma première vraie expérience de coworking. Celle pour laquelle j’ai dû m’inscrire et où j’ai une présence vraiment régulière.
Retrouver les copains ! *rires*
Plus sérieusement, c’est ma première expérience en remote. Je n’avais pas envie d’être tout le temps seul chez moi. Même si je suis en constante discussion avec mes équipes, j’ai aussi envie de voir des gens en vrai, donc ça fait du bien.
Ça me permet aussi de consolider mon réseau professionnel. J’aime beaucoup le contact et avoir des oreilles un peu partout : c’est comme ça que je comprends ce que les gens font.
J’aime le bleu. *rires* Sinon, le lieu est plein de vie, les gens sont sympas, il y a un accueil de qualité…Je m’y sens bien !
Je l’attendais… Un bon coworker, c’est celui qui va vers les autres, et le mauvais c’est celui qui reste dans son coin et s’isole… L’intérêt, c’est d’aller à la rencontre des gens et d’être ouvert.
Ici, les frontières du travail sont beaucoup plus poreuses : on côtoie des personnes de métiers différents, qui travaillent dans diverses structures, mais ça ne nous empêche pas de développer des relations fortes, au contraire c’est plutôt enrichissant !
Oui, plein ! Je fais beaucoup de sport : je cours et je fais de la voile. Sinon, ma famille, ma vie locale, puisque ça fait quelques années que je suis sur Poitiers.
Je joue du rock acoustique, j’ai notamment suivi des cours à l’école Syrinx à Poitiers. J’aime bien tout type de rock, mais je suis assez critique ! J’apprécie également le jazz, le classique, l’opéra… j’écoute vraiment un très grand registre de musiques. D’ailleurs, je pratique aussi le piano.
Il y’en a plein, ça va être compliqué… J’aime bien Capitaine Fantastic, avec Viggo Mortensen. Je l’ai revu il n’y a pas longtemps, c’est l’histoire d’un père qui part avec sa famille vivre dans la forêt, complètement reclu de la société et de toutes les avancées technologiques. C’est un film qui marque, avec tout plein de valeurs, sur l’écologie, la société de consommation, la famille,…
Mon chien ! J’ai un petit westie très rigolo, mais je ne peux pas l’amener ! *rires*
En ce moment, je m’interroge beaucoup sur le débat autour du metavers. On a créé les “Second Life” il y a 10-15 ans, avec à peu près les mêmes discussions… Je trouve dommage d’utiliser tant d’énergie à développer une technologie qui virtualise la vie.
Même si je comprends les finalités, notamment de réunir les gens à distance, j’émets de sérieux doutes : développer la vie locale et de proximité me semble plus important, plus utile. Mais je comprends le buzz.
Un carnet ! J’écris beaucoup. Même si je suis très technophile, j’aime faire mes pages car écrire me permet aussi de m’organiser.
La recherche de l’équilibre, dans la vie pro et dans la vie perso…
J’ai plein de choses a dire donc c’est pour ça que je parle vite.
Pour vous connecter avec Benoit Clément, rdv IRL à Cobalt ! Et sinon, c’est par ici pour le retrouver dans le monde virtuel : direction Linkedin !
Pour en savoir plus sur Opendatasoft : direction le site internet de l’entreprise
Propos recueillis par Marius Besson, apprenti en communication à Cobalt.
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