George Hulm

13/07/2023

Passionné de 3D depuis le plus jeune âge, il en a désormais fait son métier : Voici George Hulm ! 

Fiche d’identité : George Hulm, 28 ans, artiste 3D, coworker à Cobalt depuis mars 2023.


George, peux-tu nous présenter brièvement ton parcours ?

J’ai toujours été passionné par la 3D, faire des études là-dedans me paraissait donc logique !

Après avoir été diplômé en 2017, j’en étais un petit peu lassé, donc j’ai décidé de changer d’air. Dans un premier temps, j’ai travaillé dans un bar, en tant que serveur, puis en tant que peintre dans le bâtiment. 

Je me suis vite rendu compte que c’était difficile, et que ça ne payait pas bien, donc je suis rapidement revenu vers la 3D. Tout d’abord en freelance, totalement indépendant. Par la suite, j’ai travaillé avec différentes entreprises, sur différents projets, en tant que “technical artist” ou “environnement artist”, notamment dans le secteur automotive. 

En gros, je réalise des environnements, ou des paysages pour des jeux-vidéos en développement !

Peux-tu nous présenter ton activité ?

Oui, je suis auto-entrepreneur, en freelance depuis que je suis arrivé en France. Je me considère plutôt comme un artiste technique, je ne fais que de la programmation, et quasiment rien manuellement. Donc je travaille avec toutes sortes d’entreprises qui ont besoin de profils tels que le mien. 

Je m’occupe également des pipelines, c'est-à-dire, lorsqu’un artiste réalise quelque chose, que ce soit un modèle, ou un design, je m’occupe de le tester. En gros, je dois voir si ce qu’on produit fonctionne dans les moteurs de jeux vidéo, si c’est adapté aux cartes graphiques. Pour finir, je fais aussi évidemment beaucoup de production, et de finalisation.

Quand es-tu arrivé en France ?

J’ai grandi à Bristol, en Angleterre. C’est là-bas que j’ai rencontré ma compagne, qui elle est française, il y a quelques années, et j’ai décidé de la suivre ici !

Quels sont les ups et les downs de ton job ?

Ce que je préfère dans mon travail, c’est réaliser des plantes en 3D. J’adore les outils que j’utilise pour les créer, les structures sont très mathématiques. Il y a énormément de ressources à lire, afin de découvrir comment elles fonctionnent dans leur milieu naturel. Je dois donc faire beaucoup de recherches sur leur comportement, afin de pouvoir le reproduire !

Ce que j’aime le moins, c’est de faire les choses manuellement. Par exemple, quand j’utilise des styles de modèles traditionnels et qu’il n’est pas possible de les programmer, il y a parfois beaucoup de polygones, qu’il faut déplacer minutieusement, angles par angles. 

As-tu une anecdote marquante de ton parcours à nous raconter ?

Je peux raconter les deux fois où j'ai perdu mon travail ! *rires*

La première, j’avais menti lors de l’entretien ! Je n’avais pas assez d’expérience, j’ai dit que j’en avais… À force, mon patron s’en est rendu compte ! *rires*

La deuxième fois, je travaillais en freelance pour une boîte, dans laquelle j’étais chargé de faire les plantes. C’était une super mission, qui a duré 3 mois et pour laquelle on m’avait donné beaucoup de responsabilités. À un moment, un nouveau collaborateur a rejoint l’équipe. Nous avions le même genre de missions, mais nous avions des techniques différentes, et nous ne nous entendions pas très bien, et n’avions pas la même mentalité quant à notre travail. 

D’abord, il a essayé de me prendre mon poste, ce qui m’a rendu très en colère.

Je n’avais aucune envie de discuter avec lui, mais j’ai quand même essayé de m’ouvrir, et d’être diplomate, au moins pour ce qui concernait nos missions communes. Je lui ai donc envoyé mon travail, et lui ai demandé de me faire un retour, afin qu’il puisse me dire ce qu’il en pensait ! 

Quelques jours plus tard, je reçoit donc son retour, sauf qu’il avait également mis notre patron en copie… Finalement, il n’avait fait que critiquer ardemment et méchamment mon travail, tout en le montrant à notre chef. J’ai pété un câble, et ai envoyé à mon chef un message pas du tout professionnel, qui m’a valu une mise à pied, pour comportement non professionnel ! *rires* 

Heureusement, j’ai pu ensuite le rappeler, je me suis expliqué, et j’ai pu récupérer mon poste ! 


Parlons du coworking !

As-tu déjà fait du coworking avant ?

Oui, en France, à Montlieu. C’était plus petit qu’ici, et il n’y avait qu’une seule entreprise qui y travaillait, j’étais le seul auto-entrepreneur.

Qu’est ce qui t’as motivé à rejoindre un espace de coworking ?

Il ne faut pas tout le temps travailler chez soi ! On a besoin de rencontrer des gens, faire des pauses et prendre des cafés en étant accompagné… Se créer une vraie vie sociale au travail.

Qu’est ce que tu aimes le plus, à Cobalt ?

J’aime surtout les gens ! L’espace est confortable, et.. j’aime gagner au billard ! *rires* Mais ça n’arrive pas souvent…

Selon toi, quelle est la différence entre un bon et un mauvais coworker ? 

Pour moi, il n’y a pas de bons ou de mauvais, tout le monde est différent… Il ne faut juste pas être méchant, c’est tout ! 


Dis-nous en plus sur toi ! 

Quelles sont tes passions ?


Quand tu fais de la 3D, tu n’as pas vraiment le temps pour autre chose… Donc, je dirais mon travail. Sinon, j’aime la photographie, l’escalade, lire, et tout ce qui est un peu geek. 

Quel est ton genre de musique favori ? 

La musique électronique française ! Au niveau musical, mon plus gros regret est que je n’aurais jamais assisté à un concert des Daft Punk… Ils m’ont bercé pendant toute mon adolescence ! 

Un film, ou une série préférée ? 

Plusieurs, pour les deux. Pour les séries, il y en a beaucoup, mais la plus récente serait Beef, sortie il y a peu sur Netflix.

Pour les films, c’est difficile… J’aime les films d’horreur, parmi ceux qui m’ont le plus marqué, je peux citer Midsommar, ou Hereditary. J’aime aussi beaucoup les films de Jordan Peele, comme Nope ou Get Out.


George, comme tu viens d’Angleterre, on t’as préparé une petite salve de questions mettant en opposition des choses typiquement françaises avec d’autres typiquement anglaises… T’es prêt ?

Oh oh ! Oui ! 


Tu es plutôt… 

Londres ou Paris ? 

Londres ! De loin ! 

Thé ou café ?

Café ! De loin aussi ! 

Pain au chocolat, ou bacon et œufs ? 

Bacon and eggs ! Mais le choix est difficile ! 

Les Beatles ou Johnny Halliday ? 

The Beatles ! 

Pétanque ou criquet ? 

Pétanque. 

Brexit ou Frexit ! 

C’est n’importe quoi cette question ! *rires*

Enfin, complète la phrase “Pour ma défense, je…”

He was an asshole ! *rires* (En rapport avec son anecdote.)

 

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